Jules César venant d'être convoqué par le sénat pour rendre compte de sa politique guerrière, c'est Titus Labienus qui est chargé de conserver le territoire conquis
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Les envoyés de Rome... retour à l'envoyeur ? |
Lô a grandi à
Rome. Il connaît même ce titus labienus. Il a quitté
Rome choqué de voir ce pays se décréter le plus puissant,
le plus civilisé, se donnant le droit d'intervenir en gaule prétextant
quelques aides arrangées par un ambitieux aux dents longues et
ainsi mettre en danger la culture des peuples de la gaule qui ne demandait
qu'à s'épanouir.
" Il faut que cet expansionnisme cesse " avait un jour déclaré
lô, il partit donc pour la gaule, convaincre les chefs de ce pays
de lui confier une armée.
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Les généraux de la Gaule (notez la détermination) |
Il compose celle-ci rapidement. Et recrute Le bret comme adjoint. Ils ont souvent combattu ensemble et à chaque fois ont triomphé. Comment peut-il en être autrement aujourd'hui ? Des espions de lô, apprirent le plan romain aux gaulois. Ils vont prendre position sur une colline et vont attendre la masse gauloise, qui d'après eux ne manquera pas de se jeter sur cette position difficile, tant le soldat gaulois est courageux mais bête, (en fait c'est titus labiénus qui avait donné l'information pour inciter les gaulois à être plus agressifs).
Lô a cependant pris ses dispositions. Il a fait un topo à ces hommes, leur annonçant l'objectif, et a choisi une disposition de l'armée en deux lignes successives afin d'empêcher les plus impétueux de charger tête baissée vers les pilums romains et pouvoir poursuivre le combat si la première ligne cède. Ces deux lignes étant derrière un écran d'infanterie légère, lui et le bret pourront de plus, mieux contrôler leurs ardeurs.
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Le déploiement Gaulois dans le détail |
Les romains quant à eux disposent de 3 légions. Deux de vétérans et une moins expérimentée. Ils ont deux unités de Cavalerie romaine, un peu inquiètes devant ces gaulois furieux et efficaces, ils ne rêvent que de revoir rome saints et saufs. Une unité de cavalier germain, Numide et des archers crétois se sont joints contre rétribution à cette armée si efficace et redoutée
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Le déploiement des envahisseurs |
- bonjour Le bret, c'est un
plaisir de vous voir. Vous n'êtes pas sans savoir qu'en ce moment la gaule est
tendue, il nous faut gagner et j'espère pouvoir offrir une victoire à ce beau
pays. La Gaule restera gauloise.
- Oui Lô, la gaule aux gaulois, euuh Rome aux Gaulois aussi d'ailleurs.
- Bon nous savons que Titus Labienus va défendre sa colline en étant tout sauf
offensif. Je le connais, c'est un obstiné, quand il a une idée en tête....
- Tu connais Titus ? ce chien ?
- Oui, nous écumions les tavernes de Rome ensemble... Taverne dont il était le
pilier si tu vois ce que je veux dire.... Nous avons de la chance de le
rencontrer lui plutôt que ce César... Le sénat a tellement de griefs vis à vis
de ce dernier qu'il vont en faire de la pâtée pour chien. Tssss César Pâtée pour
chien..... c'est pourtant un excellent général... contrairement à ce titus
labiénus, dont l'incompétence frise le ridicule. Sache qu'il a eu ce poste
uniquement parce que sa mère a été généreuse et s'est servie de ses charmes
auprès de certaines personnes influentes.
- Qu'il est étonnant de voir un pays si puissant, choisir des chefs si
incompétents.
- Je suis bien d'accord. Sa place serait davantage à servir de cible
d'entraînement pour leurs archers Crétois qui pourtant n'en ont guère besoin.
- Son déploiement ne m'a pas l'air malhabile malgré tout ?
- Certes mon bon le bret...il n'est pas malhabile du tout. Et il n'est pas si
mauvais non plus, il a même par le passé réussit des actions d'un éclat
certain. C'est juste qu'il faut reconnaître qu'en comparaison de Jules César,
et bien ce Labiénus, et bien... comment dire.... c'est une merde qui ne sortira
pas des égouts, ou en tout cas ne sortira pas d'ici. Mais il est temps que je
t'expose mon plan, qui sera pourtant, je ne te le cache pas difficile à
appliquer. Les armées romaines sont redoutables, et je crains que nous ne
finissions enchaînés sur une galère. Nous allons mettre le paquet sur le corps
de labiénus. Tes deux corps se jetteront dessus, je garde en réserve la
cavalerie lourde. La cavalerie moyenne tentera de protéger ton avance de leurs
troupes légères. Regarde le placement du corps de labiénus... C'est le seul
corps qui n'est pas sur la colline, qui a de la cavalerie au moral chancelant,
ce qui ne va rien arranger pour lui car, quand cela va chauffer, ils vont fuir
sans même combattre. Il contient également des germains dont la nervosité
risque de lui jouer des tours. Il aurait dû à mon sens confier toutes ces
troupes à un autre général, et mettre le corps du général en chef en position
sur la colline. Nous allons miser sur cette faiblesse, c'est notre seule
chance.
- Oui et à ce que l'on m'a dit les deux autres généraux n'ont pas assez
d'expérience pour faire changer d'avis à ce titus. De plus Yanus, et ludus ont
déjà combattu avec ce labiénus et ont été vaincus à chaque fois.
- Oui, mais tu rêves, je le connais bien ce labiénus, et celui qui va réussir à
lui faire changer d'avis n'est pas encore né.
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Titus et Janus |
08h30
comme prévu les romains restent immobiles sur leur promontoire. Nos gaulois
avancent et s'organisent dans un ordre si parfait que les généraux romains semblent
étonnés. Ils avaient imaginé l'armée gauloise bêtement disposée d'un bord à
l'autre du champs de bataille, et avançant droit sur eux. Qu'à cela ne tienne,
ils ont décidé de tenir la colline, cela semble encore plus facile maintenant,
le romain craignait surtout d'être pris sur son flanc, et notre disposition sur
deux rangs semble nous empêcher de réussir une telle manoeuvre.
De 09h00 à 10h30 La manœuvre de harcèlement est habilement exécutée, mais nos guerriers sont plus disciplinés que prévu. Les première pertes au tir surviennent et les balistes s'avèrent être des armes redoutables. Pour casser cette efficacité il nous faut nous débarrasser de cette cavalerie numide. Je fais avancer la cavalerie moyenne (gêné par un terrain difficile) pour finalement renoncer tant il est difficile de donner des ordres, nous choisissons de faire condenser les tirs de nos archer et javeliniers sur ces cavaliers légers, en vain, toutes les solutions restent sans effet.
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Le harcèlement romain |
La cavalerie germaine dans
une charge furieuse, disperse deux unité de mes frondeurs sans que je ne puisse
rien faire. Cela commence mal et mes craintes d'affronter une armée romaine
augmentent.
Les tirs continuent de nous faire des pertes.
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Mouvement Gaulois | La fin des frondeurs |
Le bret, que la panique
commence à gagner chevauche à ma rencontre :
- Ces germains deviennent agaçant, pourquoi n'envoies tu pas ta cavalerie
lourde ?
- Parce que la position est dangereuse, regarde je viens de prendre des pertes
sur ma cavalerie moyenne avec ces maudites balistes. Je ne veux pas engager la
cavalerie lourde avant que cela ne soit décisif. Elles appartiennent à mon
corps et si je la perd le moral des hommes et de l'armée ne le supporterait
pas. De plus je connais bien labiénus et je puis t'assurer qu'elle est bien
plus efficace ici, sans avoir servi qu'en ayant chargé.
- ? (air dubitatif)
- oui mon bon bret, il ne sait pas ou nous allons l'envoyer, et comme il a une
peur bleu de la cavalerie il va être possible de modifier ses décisions grâce à
celle ci.
- Le fait que tu connaisses si bien ce général nous est d'un précieux secours.
- Oui mais il faut cependant se méfier, car si je le connais, il me connaît
également très bien. Peut-être va t-il déjouer notre plan, d'autant qu'il est
secondé par des généraux à l'esprit aiguisé dont il montrerait grande sagesse
en les écoutant, ce qu'il est rarement disposé à faire, dieu merci. De plus
regarde, la cavalerie germaine n'y tient plus, elle charge visiblement sans
ordres tes guerriers.... tu ne crains pas grand chose, et je crois que nous
sommes définitivement débarrassés de ses nuisibles.
Effectivement le combat tourna rapidement à l'avantage de
l'infanterie de Le bret, dont les fiers guerriers anéantissent au prix de
quelques pertes les chevalier germains. | ![]() |
- bret, intervint lô, voyant bret donnant des ordres pour
s'aligner en face de ces nouveaux venus, ne t'occupe pas de cette légion et
continue de te diriger vers le corps de labiénus, tu t'en fous de cette légion,
ce n'est pas elle que l'on vise. L'idéal serait que la légion de labiénus, se
sente suffisamment menacée pour charger mais il n'a pas l'air décidé. Je vais
faire semblant d'emmener ma cavalerie lourde loin de celle-ci, vers la droite
pour lui faire croire que nous avons l'intention de charger cette légion moins
costaud qui est descendu de la coline. J'espère que cela suffira à le faire
abandonner sa position défensive, le premier choc serait rude mais après nous
le tenons.
- Cela va être chaud, j'ai déjà des pertes, mais bon je lache tout,
- T'inquiète, de toute façon si tu perds ton corps, il va tout de même s'user,
perdre ses pilum, il me suffira de lancer la cavalerie lourde, ou de lancer une
partie de ton deuxième corps pour terminer le travail. Tout cela si Yanus ne
lance pas sa légion dans la plaine. Il serait inspiré de désobéir en
s'arrangeant avec ludus.... ce serait désastreux pour nous.
Yanus
me dit plus tard alors qu'il était enchaîné à genoux en attendant son destin,
que le fait de voir l'infanterie du corps de le bret se resserrer à gauche a
" clairement révélé à labiénus " que c'était là une manœuvre pour
permettre à la cavalerie de pouvoir passer sur la droite. Il ordonna donc de
faire reculer la légion de ludus qui n'avait pourtant pas beaucoup avancé, et
était encore fort loin de nous, le danger de notre flanc disparaissait....
Pensant être débarrassé de la menace de nos troupes montés, labienus lança sa légion à l'assaut tout en disant à yanus de se décaler sur la droite, afin de soutenir son effort, oubliant que si il échouait, étant le corps du général en chef, la bataille était perdue.... (Nous craignions surtout que ce soit Yanus qui charge, plutôt que Labiénus cela nous aurait retardé pour atteindre notre cible).
La suite se passe très vite. Le général en chef romain, lança deux cohortes à l'assaut de la première ligne gauloise qui a réussi tant bien que mal à se reformer grâce au savoir-faire de le bret. Les combats furent serrés. Les pilum commencèrent par fendre le ciel de leur traits réguliers, frappant les rangs des guerriers sans altérer en rien leur détermination et leur habilité au combat. Le choc fut rude pour les deux combats. Celui de droite fut indécis les pertes des deux cotés étant lourdes, il finit en statu quo, le général en soutien sauvant la situation, comme l'avait espéré lô en organisant son armée.
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début des combats | les combats la suite |
Le deuxième combat beaucoup
plus à l'avantage des romains vit la victoire des ..... gaulois. A la surprise
générale la deuxième cohorte se fait anéantir. Devant ce spectacle la cavalerie
romaine tourna bride et s'en alla, aggravant la situation des romains comme
prévu.
Les gaulois se lancèrent ensuite dans un mouvement courageux à l'assaut des
restes de la première cohorte, ainsi que d'une troisième restée à l'arrière, la
cavalerie gauloise pouvant soutenir l'effort. La disparition de ces deux
troupes achevant le moral du corps de Labiénus et de l'armée romaine.
12h00, le combat est déjà
fini alors que celui-ci était annoncé comme long et fastidieux. L'armée
gauloise a le corps du général en chef un peu entamé, le corps de le Bret qui a
tapé, finit tout juste moral aggravé un (et encore après le combat final), et
c'est tout. Belle victoire pour une bataille ou l'armée romaine était "
obligée " de gagner. | ![]() |
Labiénus, l'ennemi de toujours a fui. Yanus, et ludus, n'ayant pas combattu et s'étant rendus honteux du résultat de la bataille, furent libérés tant le gaulois est clément. Le reste de l'armée romaine décampa ou fut massacré. | les derniers combats |
Lô qui tiens à préciser que le bon bret n'eut jamais l'air dubitatif