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Heart of Africa

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La règle : " In the heart of Africa " publiée dans la revue wargames Illustrated.

Par Tuff 

Les joueurs :
Sir Gary Cover - Gary Chalk
M'popo le chef Pygmée - JC
Ben Seb de Zanzibar - Seb
M'Tutu le chef M'Simba - TUF

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De gauche à droite, Ben Seb de Zanzibar, M'Popo et Sir Gary Cover.

 
  

Le contexte :
Sir Gary Cover , sujet de sa gracieuse majesté, est à la tête d'une expédition visant à s'assurer la fidélité de la tribu des M'Simba. Le campement a été établi sur les berges du lac Victoria dès que la troupe fût déposée par un vapeur. Celle-ci est constituée d'une unité de soldats Sikh, vétérans venus d'Inde, et de troupes régulières d'Askaris. Le reste de la route vers le village M'Simba sera exécuté à pied avec porteurs.

 
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Les lieux sont calmes avant que l'homme n'y pose ses pied.

Image   Sir Gary Cover, en homme avisé , envoie un éclaireur reconnaître les abords du camp et décide immédiatement du départ de la colonne.
Bien lui en prend, car une armée pygmée, dirigée par M'popo, progresse discrètement parmi les hautes herbes et se dirige droit sur son camp. L'éclaireur de Sir Cover parvient à découvrir l'embuscade et à prévenir l'expédition , mais bientôt les archers pygmées, en lisière des zones herbeuses, décochent leurs traits meurtriers sur les hommes restés en arrière garde au camp. 

De son côté , le chef M'Tutu, du clan des M'simba, est inquiet. On a bien aperçu les fumées du vapeur britannique, mais ses hommes ont perçu des mouvements d'une troupe importante arrivant à l'opposé des Anglais en direction du village. Il ne peut s'agir des hommes blancs, aussi ses guerriers se préparent-ils pour défendre le village au cas où. M'Tutu ne dispose que de quelques mousquets surannés, et d 'une poignée de guerriers armés de sagaies et d'arcs.

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Mais son gourou Bwanagonga est puissant et saura repousser une tribu hostile le cas échéant.

Soudain une explosion violente tire le chef de ses pensées. La palissade du village vient de voler en éclat et trois hommes gisent à terre. Aucune tribu ennemie ne possède de canon… Il ne peut donc s'agir que d'hommes blancs, ou pire encore… D'esclavagistes du Sultan de Zanzibar venus capturer des villageois pour leur sinistre commerce.

Bientôt ses craintes sont fondées. Les terribles esclavagistes en tenue arabe s'approchent du village hors de portée des mousquets et entreprennent un pilonnage au canon afin d'inciter la population à se rendre. M'Tutu sait que se serait une terrible erreur et préfère envoyer ses guerriers, quitte à se sacrifier plutôt que de tomber en esclavage, afin de gagner du temps et permettre aux Européens d'arriver.

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Sir Gary Cover est observé par les Pygmées

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Les esclavagistes

Hélas, les Pygmées ralentissent considérablement les Britanniques. Nombre d'entre eux tombent sous les flèches des petits-hommes. Ceux-ci semblent ignorer les pertes que les fusils des hommes blancs leurs infligent et arrivent toujours plus nombreux pour la curée.
Dans le même temps, les guerriers M'Simba se lancent en masse sur leurs assaillants. Ils se font décimer par les armes à feu et rares sont ceux qui parviennent à portée d'arcs de leurs ennemis. Certains malgré tout, tels les guerriers menés par le gourous, atteignent les rangs arabes et se battent au corps à corps.

Les troupes du Sultan subissent quelques pertes mais leur professionnalisme leur évite de rompre. Les derniers guerriers prennent la fuite et le village tombe aux mains des esclavagistes pour le plus grand plaisir de Ben Seb, le chef des hommes de Zanzibar. Le Sultan sera heureux et il sera dignement récompensé.

 
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Les courageux Pygmées se lancent à l'attaque des anglais.

  Pour Sir Gary Cover, il n'est plus possible de revenir vers le camp, tombé aux mains des pygmées de M'Popo.

Les premiers contacts avec les troupes de Zanzibar tournent à l'avantage des Européens , mais bientôt le nombre finit par avoir raison des troupes Britanniques. Sir Cover ordonne le sauve-qui-peut général.

 Les bagages sont tombés aux mains des Arabes et Sir Cover charge son pistolet d'une balle fétiche qu'il conservait dans une poche de son veston pour les cas désespérés. Il sera mort dignement avant que les hommes de Zanzibar ne découvre son corps.

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